L'œuvre Léviathan, de Paolo Almario, réfère à la pensée et au livre du philosophe anglais Thomas Hobbes, Léviathan, Traité de la matière, de la forme et du pouvoir de la république ecclésiastique et civile, où il y définit les États-nations comme des géants nommés Léviathans. Ce qui définit les Léviathans de Hobbes, ce sont les unités qui les composent (les humains) ainsi que les interactions entre elles.


« Les principaux corps politiques, les États, sont des compositions d'unités individuelles. On doit en effet envisager les sociétés politiques comme des composés artificiels, des automates entièrement constitués d'animaux humains. » (Thomas Hobbes, 1651).

Avec Léviathan, dans ce contexte de pandémie où la communication virtuelle alimente à l'infini d'immenses bases de données, Paolo Almario invite à réfléchir à quelques enjeux du cyberespace actuel : la surveillance, la vie privée, le big-data et l'omnipotence des réseaux...

Initialement conçue comme installation robotique où des traceurs inscrivent les traces sur une toile, l'œuvre Léviathan a été adaptée pour une diffusion en ligne. Les données captées par la caméra de l'ordinateur – mouvements du visage, date et durée de présence – servent à la création de tracés offrant une topologie des interactions qui y ont lieu. Aucune autre donnée n'est conservée, laissant ainsi seulement la trace de ce qui compose le Léviathan de Paolo Almario, des tableaux virtuels de lignes et de points résultant de l'interaction du public avec les systèmes de captation numériques.

Pour cette version web, les tableaux issus de la captation de données seront régulièrement arrêtés dans le temps et archivés dans la galerie virtuelle du site web.








 




CRÉDITS

Oeuvre originale et développement web
Paolo Almario
paolo.almario.ca

Présenté par :

TOPO - Centre de création numérique

Direction : Michel Lefebvre

Web design : Maxime-Alexandre Gosselin et Valentyn Kuzmenko

Communications : Gabrielle Forest-Lachapelle et Naomy Savaria-Robidoux