À propos de l’artiste…
Philippe Boisnard interroge depuis de nombreuses années la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées à la dimension aussi bien politique, que sociale ou économique. Il a écrit plusieurs livres et essais, et faits de nombreuses conférences en France et à l’étranger.
Depuis 2008, il crée des installations numériques telles After Fukushima, phAUTOmaton, Translations, Shape_of_ memory, Words City, présentées nationalement ou internationalement. Il a travaillé pour des créations numériques théâtrales (Festival d’Avignon, La Villette, Théâtre des Tanneurs à Bruxelles). Il est aussi commissaire d’exposition en art technologique (Access, Les Bains numériques, …) Il a obtenu en 2007 le prix multimédia de la Société des gens de Lettres de France (SGDL), et en 2013 le trophée art aux voeux de l’internet (Le Cube).
À propos de l’oeuvre…
Un paysage sans reste d’humanité se crée de manière continue. Il est un reflet poétique d’une terre dont nulle conscience n’est plus témoin. Il y a eu destruction. Cette terre, c’est Fukushima. Elle est désolée. Il ne reste qu’un paysage sombre, sans hommes, sans faune ou flore. Seuls quelques vestiges de constructions peuvent apparaître.
Ce paysage se modifie automatiquement par l’analyse des flux d’informations concernant Fukushima mis en ligne sur le Web. Ce paysage est post-historique. Il n’écrit plus l’histoire. Il est le reflet d’un monde où l’homme a disparu, mais dont il ne reste plus que les traces sous la forme d’archives. Une caméra automatique explore ce paysage : nous faisons face à sa solitude. Le terme de solitude est ancien, il renvoie au XVIIème siècle à une friche, à un no man’s land.
• Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 16×20 po. / 40×50 cm. Non encadrée.
• Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront.