Simulacre
Maxime Archambault & Guillaume Vaillancourt
6 décembre 2018 – 12 janvier 2019
Vernissage : 6 décembre 2018, 17 h – 19 h
Vitrine de TOPO
5445, avenue de Gaspé, rez-de-chaussée, espace 107-B
Événement Facebook
Analyse de l’oeuvre par Paule Mackrous
Du 6 décembre 2018 au 12 janvier 2019, TOPO aborde le tournant de la nouvelle année en présentant dans sa vitrine d’exposition l’installation Simulacre, créée par le duo Maxime Archambault et Guillaume Vaillancourt.
Les artistes entrevoient la Vitrine de TOPO comme un espace défini dans lequel ils ont le pouvoir de créer un univers, pour ensuite l’observer, le voir changer, grandir ou même s’autodétruire. Leur titre est tiré de l’argument formulé par le philosophe suédois Nick Bostrom sur la simulation : « Running vastly many simulations of human minds would be within the capability of a future civilization ». Dans cet argument, Bostrom émet l’hypothèse que le monde dans lequel nous vivons est en fait une simulation, un univers virtuel créé par des êtres dotés d’une intelligence dépassant largement la nôtre.
Pour illustrer cette théorie, les artistes créent un diorama composé de multiples écrans, offrant chacun au spectateur un point de vue sur un univers simulé. De par ces fenêtres flottant dans un ciel bleu tressé d’animations typographiques, les visiteurs observent des personnages déambulant et s’attardant parfois devant le cadre. Ceux-ci semblent jeter un regard vers l’extérieur, se questionnant sur les mystères du dehors. Mis en scène dans la vitrine, ils ne perçoivent que la surface de leur monde, guettant aux loin des signes d’une potentielle supercherie.
Espace fictif? Simulation? Ou plutôt une fenêtre sur notre propre monde et son lot d’incompréhensions? Simulacre invite à poser un regard sur notre monde afin d’arriver à mieux le comprendre et à en décoder les sens cachés.
Guillaume Vaillancourt
Guillaume place la relation d’interdépendance entre humain et technologie au centre de son travail. Comme outils de création, il priorise la forme brute et les manipulations typographiques, qu’elles soient manuelles ou numériques. Sensible aux enjeux socio-politiques et philosophiques soulevés par les débats humain versus machine, son travail vise à minimiser la distance perçue entre ces deux entités. En effet, il est en recherche constante de façons novatrices d’humaniser la technologie aux yeux du public à travers l’art et les actes de performances interactives. |
|
|
|
|
Maxime ArchambaultMaxime mélange la pratique commerciale et artistique pour proposer une approche exploratoire et évolutive. Il ne se concentre pas sur un médium ou un sujet en particulier, préférant les défis de la nouveauté. Pour lui, les lieux publics sont des endroits de choix pour diffuser son art.. Maxime s’exprime à travers plusieurs médiums, soit la peinture, l’illustration numérique, la photographie, la vidéo et le mapping vidéo. Il puise son inspiration dans les sous-cultures, les tendances et la mode. Depuis quelques années, il a développé un intérêt pour le glitch art, les nouvelles technologies et leurs possibilités créatives. |