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Lettre ouverte – Arts visuels, numériques, interdisciplinaires, muséologie et métiers d’arts : complémentaires et solidaires

Le devoir, 22 avril 2024

Tout à fait solidaires des inquiétudes portées par l’ensemble du milieu culturel, nos organisations sont inquiètes du manque de financement aux arts et à la culture dans le budget du Québec 2024-2025. Cette absence de fonds substantiels a un effet retentissant sur l’ensemble des artistes, artisans, artisanes, travailleurs et travailleuses culturels de nos secteurs, et sur la survie même des organismes qui les soutiennent.

Parents pauvres du milieu culturel, les arts visuels, arts numériques, arts interdisciplinaires, muséologie et métiers d’art reçoivent collectivement 4,3 % de la totalité du financement octroyé par le Conseil des arts et des lettres du Québec, et la Société de développement des entreprises culturelles, tous secteurs confondus. Au fil des ans apparaît un écart grandissant du soutien financier aux artistes, aux collectifs et aux organismes de notre secteur, alors même que la plupart des activités sont accessibles gratuitement à l’ensemble des citoyens et citoyennes, ce qui limite la capacité de développement des organisations, au profit des efforts déployés et nécessaires à l’accessibilité et au développement des publics.

Déjà affaibli par la pandémie maintes fois mentionnée, par le manque de visibilité des artistes et de leurs oeuvres, et par l’absence flagrante des arts visuels, numériques, interdisciplinaires, de la muséologie et des métiers d’art dans l’espace médiatique, notre écosystème peine à améliorer et à offrir des conditions de travail décentes aux artistes et aux organismes qui les diffusent et les soutiennent. Cette situation demeure l’une des plus précaires dans l’ensemble du milieu culturel.

Pourtant, nos secteurs ont une contribution culturelle, économique et sociale parmi les plus importantes et les mieux représentées sur l’ensemble du territoire québécois. Ils facilitent tant l’intelligence créative et la diversité des pratiques artistiques que l’économie locale, le tourisme ou la création d’emploi. Et, à l’instar de l’ensemble du milieu culturel, ils stimulent la fierté et le sentiment d’appartenance à la société québécoise.

Sa principale caractéristique figure dans un écosystème articulé en une courte chaîne de création de la valeur économique. En arts visuels, numériques, interdisciplinaires et en métiers d’art, la plupart du temps, les mêmes personnes remplissent toutes les fonctions de la chaîne. Les artistes, artisans et artisanes sont à la fois des créateurs et des créatrices qui conceptualisent et fabriquent, des producteurs et des productrices et des diffuseurs qui exposent et vendent eux-mêmes une grande partie de leur production.

Et ce sont aussi elles et eux qui effectuent les fonctions de gestion et de formation, qui dans une chaîne longue sont occupées généralement par des travailleurs et des travailleuses culturels : enseignement, diffusion, médiation, gestion, vente, etc. De ce fait, il y a relativement peu d’organismes de soutien dans notre secteur, ce qui a une incidence directe sur l’économie du domaine.

Face à ces considérations spécifiques, nos organisations appuient les revendications collectives du milieu culturel, et demandent une augmentation importante des budgets de la Culture au Québec, créatrice de valeur et d’identité collective. Elles s’attendent également à un soutien économique plus adapté aux réalités vécues par le secteur des arts visuels, des arts numériques, des arts interdisciplinaires, des métiers d’art et de la muséologie.

Catherine Bodmer, Camille Cazin, Stéphane Chagnon, Anie Deslauriers, Sonia Pelletier et Julien Silvestre
Les signataires sont respectivement : directrice générale du Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec — RCAAQ ; directrice générale du Regroupement des artistes en arts visuels — RAAV ; directeur général de la Société des musées du Québec — SMQ ; directrice générale de l’Association des galeries d’art contemporain — AGAC ; directrice générale du Regroupement de pairs des arts indépendants de recherche et d’expérimentation — REPAIRE ; directeur général, Conseil des métiers d’art du Québec — CMAQ.

Lire la lettre ouverte sur ledevoir.com

 

15 M$ au CALQ: apport nécessaire, mais insuffisant

Montréal, le 15 mai 2024 – Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) recevra 15 millions $ supplémentaires pour son programme de soutien à la mission.

Le Front commun pour les arts et les lettres attendait avec impatience l’annonce du ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, concernant l’augmentation nécessaire du budget du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Nous apprenions hier l’octroi d’une somme supplémentaire de 15 millions de dollars au programme de soutien à la mission du CALQ pour l’exercice 2024-2025.

Cette somme provient d’une réallocation de fonds issus du portefeuille du ministère de la Culture et des Communications et aura pour effet de ramener temporairement le programme de soutien à la mission au niveau de l’exercice budgétaire précédent.

Bien qu’il démontre une certaine écoute de la part du ministre de la Culture, cet effort de rectification budgétaire demeure une réponse incomplète au besoin d’investissements nécessaires pour soutenir la vitalité du milieu culturel québécois et en conserver les acquis. Rappelons que les organisations visées par cette annonce n’avaient pas vu leur financement être consolidé depuis 7 ans, et qu’elles doivent maintenant composer avec d’importantes hausses de coûts dues, notamment, au contexte inflationniste et à la pénurie de main-d’œuvre.

De plus, cet ajustement laisse de côté les artistes et tous les organismes non soutenus à la mission qui sont au cœur de la mobilisation des dernières semaines et dont la précarité ne cesse de s’accentuer. Par conséquent, nous maintenons que l’annonce d’hier est perçue comme un premier pas vers un redressement significatif des fonds alloués à l’ensemble des programmes réguliers du CALQ.

Depuis des mois, voire des années, le milieu des arts et des lettres témoigne sans relâche des effets de son sous-financement. Les revendications des organismes et des individus sont documentées. Les besoins sont urgents. Ces sommes annoncées au compte-goutte signifient que les enjeux majeurs qui affligent le secteur des arts et des lettres ne sont pas reconnus et illustrent le manque de vision à long terme du gouvernement face au développement de notre secteur. Il nous apparait inconcevable de devoir encore démontrer les retombées économiques, sociales et identitaires de la culture à un gouvernement nationaliste qui pourtant affirme en reconnaitre la valeur. Le Front commun réclame une consolidation du budget du CALQ et l’instauration du principe d’indexation systématique de ses programmes.

Le 16 mai 2024, les artistes, créateurs, artisans, travailleurs culturels, amoureux de la culture et fidèles partenaires seront à nouveau présents devant le bureau du ministre pour continuer à protéger avec passion et dévouement la culture québécoise.

À propos du Front commun pour les arts et les lettres

Le Front commun pour les arts et les lettres est un regroupement d’organismes dont le principal objectif est de sensibiliser le gouvernement à l’interdépendance des différents maillons du secteur des arts et des lettres et à l’urgence d’effectuer le rattrapage financier nécessaire à leur développement.

Communiqué de presse du Front commun pour les arts et les lettres – 15M$ au CALQ (PDF)

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Nostalgia, ecology and simulacra

An Overview by Stéphanie Morissette

Artist in the visual and digital arts and a member of TOPO’s board of directors.

TOPO issued a call for proposals for its 2024-26 programming in June 2023, window display exhibition projects, co-production projects with or without an exhibition component and longer-term projects with public participation. The call was open to both emerging and established artists. The selection committee decided not to impose a theme in order to broaden the range of proposals and to take the pulse of artists exploring numerous fields of interest with a great diversity of technological tools.

The themes that arose in the fourteen projects chosen from among the sixty-four received fall under the categories nostalgia, ecology and simulacra. Several projects go beyond more than a single theme, sometimes with humour, poetry or the use of artificial intelligence.

Nostalgia is found in three projects whose starting point is an aesthetic of a 1980s arcade game. “Brume,” by Pixels Collectif, reflects the eco-anxiety of its creators. Players must put out devastating fires with a misty cloud. A kind of nostalgia is also found in the poetry translated into ASCII code in the work by Pascale Tétrault, “Je t’écris.” Finally, in “Soba’s Corner: A Chinese-Canadian Cooking Show – Snack Witch Joni Cheung,” the artist uses the humour and irony of television cooking shows to fill the gaps of a culture which has not been transmitted from one generation to the next. We will be expecting you in September 2024 to prepare dumplings.

Humour returns under the theme of simulacra in the fake documentaries by Dominic Lafontaine and Léa Boudreau, in which conjecture and a change of perspective force us to think about our relations with the other. This nostalgia and the use of humour arise in reaction to the growing presence of AI, which opens new avenues and creates anxiety at one and the same time. What does it have in store for us? What will it replace? Technology can lie, it can bring back the dead, it can keep us alive in a creative manner and leave in limbo phantoms which have only ever existed on screen, as in the work by Alfred Muszynski, “The Dynamic of No Solace.” In “Murs de chair,” Léonie Bélanger and her associate Éloi Angers-Roy seize in suspension traces of movements which give form to digital space.

AI has made it possible to create a fake documentary on a conjectured city with the work “La ville Tolédère” by Dominic Lafontaine, as well as a fake animal documentary by Léa Boudreau, which uses the perspective of small machines to observe humans. AI has also made it possible to create fake news and fake archives in the work by Stephanie Creaghan, “The Dailies 2/ Au re-voir au quotidien (2).” “Cerebellum,” by the collective CÏO, is a still life depicted as a fake depressed ecosystem with the addition of emotional and anxious artificial intelligence. AI can create images and replace artists, and can replace itself, in the video essay “Revision: Dream State” by Mick Sand. Video and AI take the form of an ouroboros. All these works make it possible to think about the value of truth and community.

Other works explore the presence or absence of humans and how they affect their environment. In their absence, we discover the fascinating behaviour of animals and plants in “Un jardin la nuit,” by Caroline Hayeur and D. Kimm. With their presence, temperatures are rising, ice caps are melting and the seasons are turned upside down in the interactive work “Écosystème Alpha” by Aude Guivarc’h. “Mirages,” by Emmanuel Jouthe, uses dance to explore the distance and disconnect we have with living things by projecting choreographies onto wooden and ceramic objects. In “Ces objets qui m’entourent,” Ann Karine Bourdeau Leduc employs everyday consumer objects she has reproduced, like vestiges of another age. These latter projects raise questions about what humans leave behind them as destructive processes on our ill-used planet accelerate.

On the program

pixels·collectif - Brume

→ Window display exhibition, March-April 2024

Art video game which casts a critical but benevolent look at our ways of life through the creation of a dystopian future.

Aude Guivarc'h - Écosystème Alpha

→ Window display exhibition, May-June 2024

A living and interactive sculpture of a mountainous relief. A portion of a terrestrial ecosystem affected by its visitors.

Dominic Lafontaine - La ville Tolédère aime ses enfants

→ Web co-production residency, April-June 2024

An episodic virtual fiction created with AI via the site of the imaginary city Tolédère.

Mick Sand - Dream State

→ Creation residency with closing performance, July 2024

A video essay which reflects on artificial imagery, combining jazz and installation props.

Snack Witch Joni Cheung - Soba’s Corner: A Chinese-Canadian Cooking Show

→ Window display exhibition, September-October 2024

Video installation and performance on the connections to one’s roots through the Canadian reinterpretation of Chinese food.

Léa Boudreau - Unusual Critters : A Remarkable journey through life as we think it is 

→ Window display exhibition, November-December 2024

A multimedia installation constructed around a fake documentary on the survival of non-human beings in an anthropocentric environment.

Pascale Tétrault - Je t'écris

→ Window display exhibition, March-April 2025

Sculpture in motion, exploring the possible links between the literary and the programmed, the poetic and the technical.

Ann Karine Bourdeau Leduc - Ces objets qui m'entourent 

→ Window display exhibition, May-June 2025

A sculptural and multimedia installation of objects and three-dimensional photographic reproductions. Thoughts on over-consumption.  

Léonie Bélanger, Éloi Angers-Roy - Murs de Chair

→ Creation residency with closing performance, July 2025

Installation-performance blending dance, performance and digital art to erect fragmented anatomical frescos out of our multiplied virtual presence.

Collectif CÏO - Cerebellum

→ Window display exhibition, September-October 2025

An immersive, interactive installation featuring depressive artificial intelligence equipped with a bi-directional human-machine conversation system.

Emmanuel Jouthe - Mirages

→ Window display exhibition, November-December 2025

An augmented sculptural installation blending video and dance. Choreographic solos on organic matter.

Caroline Hayeur, D. Kimm - Un jardin la nuit

→ Window display exhibition, January-February 2026

A video installation and black and white poetry on the animal and vegetable world through nocturnal footage using infrared hunting cameras.

Stephanie Creaghan - The Dailies, 2 / Au re-voir au quotidien (2)

→ Window display exhibition, March-April 2026

A poetic and visual installation. Questioning the authenticity of television news programs and their effect on individual and collective points of view.

Alfred Muszynski - The Dynamics of No Solace

→ Window display exhibition, May-June 2026

Multimedia paintings on myths, hyper-culture and the way death is treated through new technologies.

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In June 2022, at the invitation of TOPO and Basque Country partner Bitamine Faktoria, Michel Huneault completed a creation residency during which he and his colleague Johann Mazé developed a new work about life at the border of France and Spain.

The two versions of the work—on-site and online—present a succession of more than 200 one- to two-minute videos, each paired with an asynchronous soundscape. The slow and contemplative nonlinear experience offers a nuanced reflection on cross-border realities.

The title of the project, 4 Hours, comes from a migration flow-control arrangement between France and Spain: “An agreement signed between Madrid and Paris allows French authorities to expel migrants up to a maximum of four hours after their arrival in France.” 2021, InfoMigrants.

The artist’s residency in Basque Country was made possible by the Ministère de la Culture et des Communications du Québec, as part of the Accord de coopération Québec-Euskadi.

View the project

CREDITS

Video : Michel Huneault
Sound : Johann Mazé
Website : TOPO – Digital Creation Centre
Programming : Maxime-Alexandre Gosselin with the help of Moïse Kaseka

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ILIDI is a Quebec-Mexico cocreation program of virtual workshops in digital literature based on the collaboration between the Montreal artist center TOPO, the artistic collective andamio.in and the Centro de Cultura Digital (CCD) of México. This training and dissemination program in digital arts and literature aims to develop the practice of writers, artists and coders through an exchange and learning program with digital tools.

A dozen of virtual cocreation workshops with a group of 20 Quebec and Mexican artists took place in the spring of 2022. The artists pursued their collaboration for a year to present an exhibition of works created through the ILIDI. The exhibition takes place in a virtual space, on the Mozilla Hubs platform. Alone, in duo or trio, 11 artists have finalized 7 pieces, each one set up in its own 3D space available on the web since March of 2023.

Visit the website

 

CREDITS

Creation of the works :  Claudia Bernal, Gaëlle Étémé, Jessica Tremblay, José Salvador Armas Ruiz, Laura Xochitl Segura Lira, Leodán Morales, Marjha Paulino, Martín Rangel, Mynah Marie, Oscar Angel Servin, Reyna Anahy Pérez Angeles.

Co-design & implementation of the 3D environnement 3D : Luis M. Guzmán & Jessica A. Rodríguez

Graphic design and web programming : Roxane Michel

This project was made possible with the support of the Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.

CYMX Isabelle Gagné

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En 1969, le gouvernement du Canada procède à l’expropriation de 97 000 acres de terres agricoles et au déplacement forcé de 10 000 personnes arrachées de leur maison pour la construction de l’aéroport du « futur ». L’immensité du territoire confisqué, composé d’excellentes terres agricoles, témoigne d’ambitions démesurées et d’un mépris manifeste de la population qui y habitait. Le rouleau compresseur des années 1960 avançait sans pitié sur les acquis du passé. Inauguré dans les années 1970, l’aéroport de Mirabel n’a jamais connu le succès escompté. Trop loin de Montréal et difficile d’accès, l’aéroport a longtemps été réservé aux vols internationaux avant que son aérogare ne soit finalement démolie en 2014.

Cinquante ans plus tard, l’artiste Isabelle Gagné, elle-même résidente de Mirabel, propose une (re)lecture à partir d’archives de ce qu’il reste de la mémoire de ces lieux par le numérique, de ce qu’il subsiste aujourd’hui des terres évacuées et de cet aéroport maintenant dédié à l’aviation commerciale.

Plus de détails sur l’œuvre

CRÉDITS

Poèmes : Marie-Ève Bouchard (MEB)

Conception sonore : Isabelle L Bédard

Développement web : Maxime-Alexandre Gosselin

API des avions en temps réel : Paul Gascou-Vaillancourt

Crédits médias : Extraits vidéos de l’ONF
Extraits vidéos de Radio-Canada
Archives photos et vidéos personelles de l’artiste Isabelle Gagné
Archives photos de la famille Bourgeois
Archives photos de la famille Patrick Charbonneau
Archives photos de la famille Paul-Émile Nantel et Thérèse Maisonneuve
Archives documentaires de Maxime Landry
Archives photos de divers journaux locaux des Laurentides
Archives photos de la BaNQ et BAC Canada
Monologue d’Yvon Deschamps, avec l’autorisation de M. Yvon Deschamps
Apprivoiser les avions, avec l’autorisation d’Avec pas d’casque

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Pause estivale

Nos locaux se vident et l’équipe de TOPO ralentit le rythme pour la saison estivale. Nous serons de retour dès Août avec de nouveaux projets à vous faire découvrir. Le centre sera fermé du 27 juin au 8 Août inclusivement.

Avant de vous dire à bientôt et de vous souhaiter de profiter de l’été comme il se doit, on vous propose un retour sur les réalisations de l’année 2021-2022, ainsi qu’un aperçu de ce qui est à venir !

 

Ça vient de sortir

CYMX – Isabelle Gagné

Une œuvre web hypermédiatique sur l’aéroport de Mirabel : En 1969, le gouvernement procède à l’expropriation de 97000 acres de terres agricoles et le déplacement de 10000 résident.e.s arraché.e.s de leur maison pour sa construction.

Cinquante ans plus tard, l’artiste Isabelle Gagné propose une (re)lecture à partir d’archives de ce qu’il reste de la mémoire de ces lieux par le numérique. Ce qu’il subsiste aujourd’hui des terres évacuées et de cet aéroport «du futur» maintenant dédié qu’à l’aviation commerciale.

>> Voir l’oeuvre web

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FRONTIÈRE | Réflexion artistique et théorique – TOPO

En version courte sur papier et complète sur le web, la publication FRONTIÈRE effectue un retour sur notre programmation thématique homonyme qui a duré de 2019 à 2022. La navigation novatrice est pensée comme une cartographie numérique revenant sur les trois cycles thématiques de la programmation et les 10 œuvres qui les ont composés. Un contenu médiatique varié à découvrir avec des essais, des photos, vidéos et balados.

>> Voir la publication web

Recevoir la publication papier

Plus tôt cette année

L’ILINU (Incubateur de littérature numérique)

Des ateliers virtuels de cocréation qui se sont déroulés entre avril et mai 2022 et réunissaient dix artistes du Québec et 10 du Mexique. L’objectif étaient de développer la pratique d’écrivains, d’artistes et de codeurs à travers un programme d’échange et d’apprentissage en création numérique.

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ART & NFT | Virage ou mirage ?

Une discussion ouverte qui a marqué la fin du bootcamp multiplateforme annuel et était ouverte à tous via zoom. Nous avons réfléchi autour du nouveau Graal de l’achat d’œuvres d’art numériques : les NFT (Non Fungible Token ou jetons non fongibles) avec les artistes Olivia McGilchrist et Johann Baron Lanteigne.

>> Visionner la rencontre sur YouTube

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Cycle de formations annuel

Une trentaine de participants ont bénéficié de 3 formations soutenues par emploi québec, entre novembre 2021 et mars 2022. Au programme : Un atelier photo avec Alain Lefort, un bootcamp multiplateforme avec une dizaine d’artistes et de spécialistes de la création numérique et la création d’un livre numérique avec Antoine Fauchié.

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Unstable Intermediated Forms​ – Rob Feulner & Sam Meech

En vitrine entre novembre et décembre 2021, cette installation était la seconde oeuvre de notre nouvelle programmation sur le thème de la fluidité. Une série d’œuvres génératives de rétroaction vidéo (feedback) et de distorsion analogique étaient visible en vitrine ainsi qu’en live sur youtube. L’exposition, ainsi que l’année s’est finie par un atelier de création vidéo avec les 2 artistes.

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Fantasmagories de semences potagères – Fernande Forest

L’œuvre de l’artiste rimouskoise, en vitrine du 8 septembre au 8 octobre 2021 a lancé notre thématique fluidité, avec une exploration audiovisuelle magnifiée depuis la nature même de trois semences : oignon, chou et salsifis.

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De la frontière – Michel Huneault

Dernière œuvre de la programmation frontière, De la frontière est un essai documentaire aléatoire et infini, sous la forme d’un site web. L’œuvre documente et met en récit un segment de la frontière canado-américaine.

>> Voir l’oeuvre web

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Prochainement

Selfgen – Marion Schneider

Marion Schneider (elle/iel) explore l’idée d’identité queer et de représentation de soi par le biais de processus d’intelligence artificielle et d’apprentissage machine. En travaillant avec une base de données constituée de plus de 500 selfies personnels accumulés au cours de ces 5 dernières années sur son téléphone cellulaire, iel apprends à un algorithme d’intelligence artificielle (GAN) à fabriquer de nouvelles images d’elle. En jouant avec les paramètres de cet apprentissage et les données fournies, iel crée des autoportraits vidéo en mouvement évoquant la fluidité et l’impermanence.

En ligne dans le cadre du festival Mutek à partir du 9 août

L’Arpenteur – Bleu Diode

Isabelle Gagné et Sven [Bleu diode] s’inspirent des travaux de l’artiste multidisciplinaire Jean-Yves Fréchette depuis près de 10 ans.

À partir des nombreuses archives récoltées ces dernières années, le duo, dont la démarche repose sur le patrimoine et la mémoire, jette les bases de L’arpenteur. Cette œuvre hybride à la fois web, installative et performative explore les travaux majeurs de Fréchette réalisés depuis le début des années ’80.

En vitrine à partir du 9 septembre

 

À Bientôt !