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Performance et installation en vitrine
16 – 20 octobre 2018, de 12 h à 17 h
Finissage : 19 octobre 2018, 17 h à 19 h
Vitrine de TOPO
5445, avenue de Gaspé, rez-de-chaussée, espace 107-B
Analyse de l’œuvre par Paule Mackous
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Du 16 au 20 octobre 2018, TOPO présentera dans sa vitrine d’exposition L’histoire de l’immédiat [en cinq actes], une performance et intervention artistique de l’artiste Marie-Claude Gendron racontant un récit en cinq jours cherchant à brouiller les limites de la surface écranique.
Dans son « atelier de l’éphémère » sur une table de travail placée devant la Vitrine de TOPO, Marie-Claude Gendron réalisera une collection de cinq documents qui seront mis en action en cinq actes, sur une période de cinq jours. Des archives personnelles classées par associations poétiques (une collection de notes, d’images, de photographies, de dessins, de collages, de citations et d’aphorismes) constitueront une encyclopédie du possible en cinq chapitres.
La manipulation de ces archives en temps réel par l’artiste, à la manière d’un jeu associatif ou d’un livre-performatif, sera diffusée en direct via la plateforme web de TOPO, à l’adresse suivante :
http://www.agencetopo.qc.ca/une-histoire-de-l-immediat/
L’action posée par l’artiste traduit le réflexe de classifier, propre à l’être humain, dans le but d’analyser ou de mieux comprendre un flot perpétuel d’images, d’impressions et de réminiscences qui assiègent notre conscience. Notre présent, depuis le numérique, a peut-être disparu ou, au contraire, il s’est décuplé à l’infini…
••• Par une approche multidisciplinaire en art action, arts visuels et arts médiatiques, Marie-Claude Gendron crée des mises en action et en espace qu’elle présente comme des « tableaux vivants ». Elle adopte ainsi la posture d’une ethnographe provisoire qui témoigne de l’objet de ses observations par une pratique heuristique et contextuelle. Gendron s’intéresse particulièrement à la potentialité transgressive d’espaces limitrophes et à la notion trouble de frontières, à la fois imaginaires et physiques, fictives et réelles.
Marie-Claude Gendron considère le potentiel des archives. De l’ordre de la commémoration brute, ses projets sont des tentatives perpétuelles de figer l’impermanence et de souligner le caractère inéluctable du temps qui passe par la poésie en action. De ce fait, elle met en exergue l’inévitable transformation de l’existant.