Nathalie Bujold a développé au cours de l’automne-hiver 2012-2013 le projet web Hourra pour la pitoune ! : un écho numérique à son corpus En Wing en Hein. L’artiste y met en scène des mots de la langue québécoise : un mot croisé de « oune », un poème toponymique, une turlutte…
Du 17 septembre au 17 décembre 2012, dans le cadre de sa série Sortir de l’écran/Spoken screen, Agence TOPO accueille Nathalie Bujold qui pour l’occasion se métamorphosera en « fermière numérique ». HOURRA POUR LA PITOUNE est un écho numérique au corpus En Wing en Hein. Nathalie Bujold propose de mettre en scène et d’animer des mots de la langue québécoise : un mot croisé de « oune », un poème toponymique, une turlutte, une tourette, une tourte, une logorrhée, un panthéon, une recette. Nathalie Bujold fabriquera des objets qui constitueront le matériel primaire du contenu médiatique tel que : typographies, textures et animations. Cette résidence sera aussi pour elle une occasion d’explorer de nouveaux outils de création numérique. Pour ce projet Nathalie Bujold conviera aussi l’artiste et poétesse Cynthia Girard à créer des performances médiatiques en duo qui seront présentées en 2013 lors d’une soirée de diffusion Sortir de l’écran/Spoken screen. BIOGRAPHIE « … À l’instar d’un Christoph Draeger, d’un Denis Brun ou d’une Pipilotti Rist, Nathalie Bujold fait partie d’une génération d’artistes capables d’une étonnante polyvalence (schizophrénie?) qui leur permet d’occuper (presque) simultanément les rôles de réalisateur, de monteur, de compositeur et d’instrumentiste. » -Édouard Monnet Nathalie Bujold se joint au centre d’artistes l’Oeil de Poisson (Québec) à sa fondation en 1985. En 1992, elle termine un Baccalauréat à l’Université Laval et remporte le prix René-Richard. Sa troisième exposition solo «Le nouveau Wing en Hein» a voyagé dans quelques centres d’artistes (en solo: Centre Clark, l’Oeil de Poisson, Axe-néo-7, Vaste et Vague, Galerie d’art de Matane, AKA , Stride et en collectif: Friche Belle de Mai au MNBAQ et à la MCF). Diverses expositions collectives et résidences l’ont menée à Turin, Soissons, Bogota et Beyrouth et Marseille. En 2008 Édouard Monnet de Vidéochroniques présentera à l’invitation d’Heure Exquise! une programmation monographique « Le petit castelet électronique de Nathalie Bujold » au Palais des Beaux-Arts de Lille. Une connivence avec la musique l’amène à signer en 1992 les musiques du spectacle « Le voyage d’un gâteau » et de collaborer à deux reprises avec le Quatuor Bozzini: en 2010 avec Bernard Falaise pour « Les petites portes » et tout récemment avec Taylor Brook. Son travail des images en mouvement débute en 1989 avec quelques courts Super-8 dont « Simple, rapide et délicieux » et « Le Sheik brun » acquis par la cinémathèque de l’Université Laval. Une quinzaine de monobandes vidéo suivront dont « Les trains où vont les choses » qui lui vaut en 2008 le Prix à la création artistique du CALQ. Sa dernière exposition « Pixels et Petits points » présente diverses manières d’aborder les images en mouvements (Centre Clark). Site web de Nathalie Bujold : http://espritpratique.wordpress.com/