FUNDRAISER 2018-2019
• 24 artists and collectives • 25 art pieces •
• Limited edition of 10 numbered prints •
This entry is only available in french. We are sorry for the inconvenience.
Please contact us if you have any questions.
diffusion@agencetopo.qc.ca
TOPO soulignait en 2018 ses 25 ans d’existence et 20 ans de présence sur le Web.
Après une série d’activités célébrant les artistes, les créateurs et les partenaires qui ont participé à l’écosystème créatif de l’organisme, TOPO lance pour une deuxième année son expo-bénéfice avec 10 nouvelles images. Nous vous invitons donc le 12 décembre 2018 pour un vernissage festif présentant les œuvres des artistes de la programmation 2015-2018. Les œuvres imprimées sont offertes en vente au coût de 150 $ (16 x 20 po.). Une part des revenus retourne aux artistes. On y présentera aussi un nouveau programme d’accompagnement en arts numériques avec l’organisme LatinArte, ainsi que des vidéos et projets de réalité virtuelle réalisés cette année.
Les oeuvres seront disponibles pour vente en ligne tout au long de 2019.
Pour accéder aux oeuvres des années 2015 à 2017, veuillez consulter l’expo-vente 2017.
TOPO tient à remercier les artistes participants:
• ET TU, MACHINE / ALEXIS O’HARA / ATOM CIANFARANI • HUGO NADEAU • LOUIS-ROBERT BOUCHARD / THOMAS LANGLOIS • AUDREY-MAUDE MCDUFF • PHILIPPE BOISNARD • PAT BADANI • MANUEL CHANTRE • STEVE HEIMBECKER • OLI SORENSON • MARIE-HÉLÈNE PARANT • JOSEPH LEFÈVRE • MAXIME ARCHAMBAULT / GUILLAUME VAILLANCOURT • SANTIAGO TAVERA • NATACHA CLITANDRE • MAXIME BOISVERT • JULIEN-ROBERT • ÉLÈNE TREMBLAY • MARIE-CLAUDE GENDRON • JEAN-RENÉ LEBLANC / CARL SPENCER • DANIEL IREGUI • SARAH CHOUINARD-POIRIER • OLIVIA MCGILCHRIST • SIMON DUMAS / MICKAËL LAFONTAINE • ISABELLE GAGNÉ •
// LES OEUVRES
01. Philippe Boisnard
Phautomaton
150$
[wpecpp name=”phautomaton” price=”150″]
À propos de l’artiste… |
À propos de l’oeuvre… |
|
Philippe Boisnard interroge depuis de nombreuses années la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées à la dimension aussi bien politique, que sociale ou économique. Il a écrit plusieurs livres et essais, et faits de nombreuses conférences en France et à l’étranger. Depuis 2008, il crée des installations numériques telles After Fukushima, phAUTOmaton, Translations, Shape_of_ memory, Words City, présentées nationalement ou internationalement. Il a travaillé pour des créations numériques théâtrales (Festival d’Avignon, La Villette, Théâtre des Tanneurs à Bruxelles). Il est aussi commissaire d’exposition en art technologique (Access, Les Bains numériques, …) Il a obtenu en 2007 le prix multimédia de la Société des gens de Lettres de France (SGDL), et en 2013 le trophée art aux voeux de l’internet (Le Cube). |
Un paysage sans reste d’humanité se crée de manière continue. Il est un reflet poétique d’une terre dont nulle conscience n’est plus témoin. Il y a eu destruction. Cette terre, c’est Fukushima. Elle est désolée. Il ne reste qu’un paysage sombre, sans hommes, sans faune ou flore. Seuls quelques vestiges de constructions peuvent apparaître. Ce paysage se modifie automatiquement par l’analyse des flux d’informations concernant Fukushima mis en ligne sur le Web. Ce paysage est post-historique. Il n’écrit plus l’histoire. Il est le reflet d’un monde où l’homme a disparu, mais dont il ne reste plus que les traces sous la forme d’archives. Une caméra automatique explore ce paysage : nous faisons face à sa solitude. Le terme de solitude est ancien, il renvoie au XVIIème siècle à une friche, à un no man’s land. • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 16×20 po. / 40×50 cm. Non encadrée. |
02. Philippe Boisnard
Paysage Fukushima
150$
[wpecpp name=”paysagefukushima” price=”150″]
À propos de l’artiste… |
À propos de l’oeuvre… |
|
Philippe Boisnard interroge depuis de nombreuses années la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées à la dimension aussi bien politique, que sociale ou économique. Il a écrit plusieurs livres et essais, et faits de nombreuses conférences en France et à l’étranger. Depuis 2008, il crée des installations numériques telles After Fukushima, phAUTOmaton, Translations, Shape_of_ memory, Words City, présentées nationalement ou internationalement. Il a travaillé pour des créations numériques théâtrales (Festival d’Avignon, La Villette, Théâtre des Tanneurs à Bruxelles). Il est aussi commissaire d’exposition en art technologique (Access, Les Bains numériques, …) Il a obtenu en 2007 le prix multimédia de la Société des gens de Lettres de France (SGDL), et en 2013 le trophée art aux voeux de l’internet (Le Cube). . |
Un paysage sans reste d’humanité se crée de manière continue. Il est un reflet poétique d’une terre dont nulle conscience n’est plus témoin. Il y a eu destruction. Cette terre, c’est Fukushima. Elle est désolée. Il ne reste qu’un paysage sombre, sans hommes, sans faune ou flore. Seuls quelques vestiges de constructions peuvent apparaître. Ce paysage se modifie automatiquement par l’analyse des flux d’informations concernant Fukushima mis en ligne sur le Web. Ce paysage est post-historique. Il n’écrit plus l’histoire. Il est le reflet d’un monde où l’homme a disparu, mais dont il ne reste plus que les traces sous la forme d’archives. Une caméra automatique explore ce paysage : nous faisons face à sa solitude. Le terme de solitude est ancien, il renvoie au XVIIème siècle à une friche, à un no man’s land. • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 16×20 po. / 40×50 cm. Non encadrée. |
03. Daniel Iregui
RIVER 5
150$
[wpecpp name=”river5″ price=”150″]
À propos de l’artiste… |
À propos de l’oeuvre… |
|
Daniel Iregui est un artiste médiatique qui emploie les technologies comme vecteur d’un nouveau langage visuel. Il travaille avec les combinaisons infinies et aléatoires que peuvent produire les systèmes numériques une fois manipulés par le public. Né à Bogotá, Daniel Iregui vit et travaille à Montréal. Il est le fondateur d’Iregular, une jeune société centrée sur le contenu interactif. Le travail d’Iregui, souvent signé de son pseudonyme Iregular, a été présenté à travers le monde, notamment à la BIAN de Montréal, au Festival de Mapping de Genève, au MAB de Copenhague, à MUTEK Montréal, à MUTEK Mexico, à la Biennale des Arts Numériques d’Enghien-Les-Bains, au Glow Festival d’Eindhoven, au L.E.V. Festival de Gijòn, au Shuó Taikoo Li de Beijing et au FACT à Liverpool. Sa première exposition solo SPECTRAL EXITANCE a été présentée au Van Abbemuseum de Eindhoven en 2015. |
RIVER 5 est une version hyper détaillée du visuel créé pour RIVER, une sculpture interactive permanente. Les visuels sont créent par un algorithme générant constamment des motifs de façon aléatoire et infinie. Cette image capture un moment dans l’élaboration de ces motifs et nous permet d’être témoin d’un moment qui autrement serait éphémère. La pièce originale, RIVER, est constituée d’une sculpture de mesh et d’un motif généré par logiciel. Influencé par la date, l’heure, le jour de la semaine ainsi que les sons environnants, elle réagit à l’environnement, cherchant à représenter son évolution perpétuelle. Cette oeuvre a été commissionnée par Desjardins pour occuper de façon permanente leurs bureaux du Centre-Ville de Montréal. • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 20×20 po. / 50×50 cm. Non encadrée. • Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront. |
04. Et tu, Machine (Alexis O’Hara et Atom Cianfarani)
Culture
150$
[wpecpp name=”culture” price=”150″]
À propos de l’artiste… |
À propos de l’oeuvre… |
|
Les pratiques combinées des artistes interdisciplinaires Alexis O’Hara & Atom Cianfarani comprennent des interventions urbaines, des installations, des performances sonores, des sculptures lumineuses et la conception d’infrastructures vertes. Ce duo est particulièrement dédié à la subversion spatiale, le sauvetage des déchets et la renaissance d’objets. Et tu, Machine s’engage à détourner les paysages urbains et les situations sociales pour créer des circonstances qui mettent en valeur l’esprit anarcho-écolo du Queer Imagineering (génie imaginaire queer). Et tu, Machine s’engage à créer des projets qui fusionnent les objectifs parallèles de la sensibilisation à l’environnement et le renforcement des liens communautaires interpersonnels. Alors que cette alliance est naissante, individuellement, Cianfarani et O’Hara ont des décennies d’expérience dans la production d’œuvres d’art et de projets de design à grande échelle. |
À la veille du projet de loi fédéral C-45, en vigueur le 17 octobre 2018, légalisant la consommation récréative du cannabis, les artistes ont transformé la Vitrine de TOPO en une chambre de culture. CULTURE cherche à célébrer les racines psychédéliques et insoumises de cette plante tout en examinant les paramètres juridiques dans lesquels elle sera bientôt contrôlée par le biais d’une loi de 152 pages détaillant ses modes de distribution et de consommation. Poteuses assumées, les artistes examinent l’espace liminaire que le statut de la marijuana occupe actuellement et les schismes sociaux que la légalisation entraînera. Bien que pro-légalisation, elles sont préoccupées par l’opportunisme des sociétés privées de production et de distribution en collusion avec l’État. • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 16×20 po. / 40×50 cm. Non encadrée. • Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront. |
05. Marie-Claude Gendron
Une Histoire de l’immédiat [en cinq actes]
150$
[wpecpp name=”histoireimmediat” price=”150″]
À propos de l’artiste… |
À propos de l’oeuvre… |
|
Par une approche multidisciplinaire en art action, en arts visuels et en arts médiatiques, Marie-Claude Gendron tente de dégager les schèmes d’une collectivité qui s’actualise constamment dans les sphères du public, du privé et de l’intime. Elle adopte ainsi la posture d’une ethnographe provisoire qui témoigne de l’objet de ses observations par une pratique heuristique et contextuelle. Gendron s’intéresse particulièrement à la potentialité transgressive d’espaces limitrophes et à la notion trouble de frontière, à la fois imaginaires et physiques, fictives ou réelles. De l’ordre de la commémoration brute, ses projets sont des tentatives perpétuelles de figer l’impermanence et de souligner le caractère inéluctable du temps qui passe par la poésie en action. De ce fait, elle met en exergue l’inévitable transformation de l’existant. Née à Québec, Marie-Claude Gendron développe une pratique interdisciplinaire en performance, interventions in socius, vidéo, collage et art numérique. En plus de s’impliquer dans l’organisation d’événements performatifs autogérés, elle a participé à plusieurs résidences, expositions et événements au Québec, au Brésil, au Mexique, en France, en Italie, en Irlande du Nord, en Suisse et en Thaïlande. Son travail a fait l’objet de présentations solos et collectives à la Galerie de l’UQAM (Montréal, CAN), au Bangkok Art & Culture Centre (Bangkok,TH), au Museo de medicinal laboral (Real del Monte, MX), à la Galerie des arts visuels (Québec, CAN) et dans le cadre du RIAP 2012 et 2014 (rencontres internationales d’art performance, Le Lieu, Québec, CAN). Elle s’intéresse aux différentes formes de poésie en action et à leur actualisation par le corps et l’écrit.
|
« Une histoire de l’immédiat [en cinq actes] » raconte un récit en cinq jours qui a brouillé les limites de la surface écranique. Dans son « atelier de l’éphémère » sur une table de travail placée devant la Vitrine de TOPO, Marie-Claude Gendron a réalisé une collection de cinq documents qui ont été mis en action en cinq actes, sur une période de cinq jours. Des archives personnelles classées par associations poétiques (une collection de notes, d’images, de photographies, de dessins, de collages, de citations et d’aphorismes) ont constituée une encyclopédie du possible en cinq chapitres. L’action posé par l’artiste traduit le réflexe de classifier, propre à l’être humain, dans le but d’analyser ou de mieux comprendre un flot perpétuel d’images, d’impressions et de réminiscences qui assiègent notre conscience. Notre présent, depuis le numérique, a peut-être disparu ou, au contraire, s’est décuplé à l’infini. Résolument critique, la posture de l’artiste a visé à valoriser l’espace-temps de la création qui oeuvre plus souvent qu’autrement dans l’imaginaire de la paperasse transmise à nos instances. Comme le mentionne si bien Boris Nielsony, l’artiste a installé « sa table-paradis dans une cathédrale, dans un lieu qui par les cultes de la transformation et une atmosphère, créent du temps. » [1] [1] Boris Nielsony, (2015). Le paradis. Inter art actuel, Pauvreté, dépouillement dénuement (121), pages 76-79. • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 20×16 po. / 50×40 cm. Non encadrée. • Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront. |
06. Marie-Hélène Parant
Vauréal
150$
[wpecpp name=”vaureal” price=”150″]
À propos de l’artiste… |
À propos de l’oeuvre… |
|
Artiste multidisciplinaire des arts visuels, médiatiques et des nouveaux médias interactifs, Marie-Hélène est originaire de la Ville de Québec. Elle est détentrice d’une maîtrise de l’Université du Québec à Montréal en arts visuels et médiatiques avec des formations parallèles en danse, musique, cinéma/vidéo et programmation data flow. Son travail artistique a été présenté dans plusieurs évènements nationaux et internationaux, en Europe, en Asie, au Canada, aux États-Unis et au Maroc. |
Photographie de la chute Vauréal utilisée dans l’œuvre Fluxus∞ présentée chez Topo. Fluxus∞ est une œuvre à la fois poétique et engagée qui se présente tel un baromètre quotidien des changements de paradigmes de notre époque et de notre interrelation à l’environnement. Fluxus∞ interroge l’impact des citoyens sur le positionnement de nos sociétés en regard de l’environnement. L’œuvre met à l’honneur des paysages d’Anticosti qui sont modifiés par le flux de données de l’actualité environnementale et énergétique sur Twitter et par la présence des personnes près du mur vidéo. Fluxus∞ a été réalisée grâce à une commande d’oeuvre du Conseil des arts du Canada suite à un concours national pour être présentée en 2015-2016 sur son immense mur vidéo dans le grand hall de l’organisme à Ottawa.
• Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 20×16 po. / 50×40 cm. Non encadrée. • Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront. |
07. Natacha Clitandre
Spectrographie – Francine, Outremont
150$
[wpecpp name=”natchaclitandre” price=”150″]
À propos de l’artiste… |
À propos de l’oeuvre… |
|
Natacha Clitandre a complété en 2000 un B.A. en arts visuels de l’UQAM et l’université Concordia. Elle a ensuite étudié le design graphique à l’École de Design de l’UQAM. Elle a complété en 2007 un Master en Théorie et pratique de l’art contemporain et des nouveaux médias à l’Université Paris 8 et à l’ENSAD. Dans le cadre de ce cycle d’études, elle a effectué un séjour à Brown University et RISD, Providence, RI. Ses œuvres ont été présentées dans différentes villes européennes et nord-américaines. Elle vit actuellement à Montréal, où elle travaille à la fois comme artiste et coordonnatrice à la programmation du centre d’artistes Studio XX. . |
Photo tirée de Spectrographies du territoire, démarche propose d’explorer de l’intérieur un secteur en pleine mutation, marqué en son centre par le chantier du Campus MIL de l’Université de Montréal. Lors de balades exploratoires, des citoyens et citoyennes d’Outremont, de la Petite-Patrie et de Parc-Extension ont été conviés à aborder leur environnement en s’attardant aux détails urbanistiques que l’on y trouve et qui symbolisent leur relation au territoire. • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 16×20 po. / 40×50 cm. Non encadrée. • Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront.. |
08. Olivia Mc Gilchrist
ISLAND
150$
[wpecpp name=”island” price=”150″]
À propos de l’artiste… |
|
À propos de l’oeuvre… |
Née en Jamaïque d’une mère française et d’un père jamaïquain, Olivia Mc Gilchrist et sa famille quittent les Caraïbes quand elle avait quatre ans. L’artiste y retourne pour y vivre et travailler (2011-2014). Depuis, sa pratique explore les notions de translocation et d’identité culturelle à travers sa double nationalité franco-caribéenne. Inspirée des espaces où elle a vécu et travaillé, elle superpose des réalités parallèles à travers la photographie, les installations vidéo et la réalité virtuelle. Elle se réapproprie les éléments appartenant au domaine de « l’exotique » puis elle les reconfigure et recartographie pour évoquer l’hybridation complexe des identités. Olivia Mc Gilchrist a complété une maitrise en photographie au London College of Communication (2010), une formation en Design and Computation Arts (2014-2015). Elle poursuit actuellement un doctorat en arts, éducation et technologies immersives à l’Université Concordia. Sa pratique s’intéresse aux nouvelles formes de narration visuelle immersive et à leur capacité en tant qu’expression créative de subvertir les réalités raciales, sociales et sexuelles, telles qu’elles sont catégorisées, classifiées et discriminées à travers le prisme non-occidental des Caraïbes contemporaines et de sa diaspora. Son travail s’intéresse à la performance en direct, à la poésie et à l’eau comme territoires d’immersion ouvrant sur des expériences contemplatives et interactives. À l’intersection entre l’art institutionnel et l’art populaire, elle amalgame l’art traditionnel de la transmission orale et l’installation vidéo et elle s’inspire des commentaires sur YouTube pour créer de nouveaux environnements et des expériences de réalité virtuelle. |
Islands (îles) sont des métaphores pour des espaces physiques condensés dans lesquels nous sommes conscients des limites de nos environnements de vie. En transposant cette notion à une expérience immersive de réalité virtuelle (installation sculpturale), nous invitons les participants à naviguer à travers un archipel de rencontres possibles dans une collection de performances captées sur vidéo 360 et de sons déconstruits qui habitent ces îles imaginaires. Submergé dans une réalité virtuelle, l’expérience sensorielle ISLAND devient un outil de décodage de pratiques expérimentales au sein d’un contexte d’installation immersive. CRÉDITS Soutien technique / Technical support: Patrick Gauvin: 3D models in photogrammetry with 3DsMax and Mudbox Phil Hawes, CDA Concordia: 360 video editing Mention spéciale à / Special thanks to: Pricilla Acosta-Feliz: Mermaid voice • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 20×16 po. / 50×40 cm. Non encadrée. • Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront. |
09. Manuel Chantre
La partition
150$
[wpecpp name=”lapartition” price=”150″]
À propos de l’artiste… |
À propos de l’oeuvre… |
|
Artiste des arts numériques, des arts visuels et compositeur, Manuel Chantre crée des installations, sculptures, performances et œuvres publiques. Ses œuvres sont présentées par des institutions en arts médiatiques de renommées internationales, des espaces publics, des collections privées et publiques dont celle de la Ville de Montréal. Depuis 2004, il a diffusé son travail à plus de 70 événements, festivals, ou expositions tels que la Société des arts technologiques (CA), la Biennale d’art numérique (CA), l’Espace Desjardins (CA), Mutek (CA), le Mapping Festival (CH), Filux Festival (MX), Elektra (CA), File Electronic Language International Festival (BR), le Mois Multi (CA), le Festival de la Imagen (COL), Scotiabank Nuit Blanche (CA), le Festival du Nouveau cinema (CA), Steim (NL), Videopool (CA), PAVED Art (CA), le Cegep André-Laurendeau (CA), l’Agence Topo (CA) et Sight and sound (CA). Son travail propose un univers fictif à la fois sensoriel et narratif, tout en explorant la mémoire, l’identité ainsi que les espaces habités, imaginés et immatériels fabriqués par l’être humain. Chantre détient un baccalauréat en anthropologie sociale et culturelle de l’Université Laval, un baccalauréat en beaux-arts et en musique électroacoustique de l’Université Concordia et a aussi étudié l’électronique et la programmation. |
L’oeuvre est une édition revisitée de l’impression qui fait parti de l’installation musicale-immersive-interactive La partition des corps, une œuvre dédiée aux mélodies qui portent nos mémoires. « La partition des corps ce sont les corps marqués par les musiques. Les mélodies portent nos mémoires et se déplacent lentement dans une masse musicale qui traversera le temps. Je souhaites créer un espace étrange qui provoquera des souvenirs qui appartiennent au public, au visage transparent et aux anciens propriétaires de vinyles.» • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 20×16 po. / 50×40 cm. Non encadrée. • Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront. |
10. Guillaume Vaillancourt et Maxime Archambault
Simulacre
150$
[wpecpp name=”simulacre” price=”150″]
À propos de l’artiste… |
À propos de l’oeuvre… |
|
Maxime Archambault Maxime mélange la pratique commerciale et artistique pour proposer une approche exploratoire et évolutive. Il ne se concentre pas sur un médium ou un sujet en particulier, préférant les défis de la nouveauté. Pour lui, les lieux publics sont des endroits de choix pour diffuser son art. Maxime s’exprime à travers plusieurs médiums, soit la peinture, l’illustration numérique, la photographie, la vidéo et le mapping. Il puise son inspiration dans les sous-cultures, les tendances et la mode. Depuis quelques années, il a développé un intérêt pour le glitch art, les nouvelles technologies et leurs possibilités créatives.
Guillaume place la relation d’interdépendance entre humain et technologie au centre de son travail. Comme outils de création, il priorise la forme brute et les manipulations typographiques, qu’elles soient manuelles ou numériques. Sensible aux enjeux socio-politiques et philosophiques soulevés par les débats humain versus machine, son travail vise à minimiser la distance perçue entre ces deux entités. En effet, il est en recherche constante de façons novatrices d’humaniser la technologie aux yeux du public à travers l’art et les actes de performances interactives. |
Les artistes entrevoient la Vitrine de TOPO comme un espace défini dans lequel ils ont le pouvoir de créer un univers, pour ensuite l’observer, le voir changer, grandir ou même s’autodétruire. Leur titre est tiré de l’argument formulé par le philosophe suédois Nick Bostrom sur la simulation : « Running vastly many simulations of human minds would be within the capability of a future civilization ». Dans cet argument, Bostrom émet l’hypothèse que le monde dans lequel nous vivons est en fait une simulation, un univers virtuel créé par des êtres dotés d’une intelligence dépassant largement la nôtre. Pour illustrer cette théorie, les artistes créent un diorama composé de multiples écrans, offrant chacun au spectateur un point de vue sur un univers simulé. De par ces fenêtres flottant dans un ciel bleu tressé d’animations typographiques, les visiteurs observent des personnages déambulant et s’attardant parfois devant le cadre. Ceux-ci semblent jeter un regard vers l’extérieur, se questionnant sur les mystères du dehors. Mis en scène dans la vitrine, ils ne perçoivent que la surface de leur monde, guettant aux loin des signes d’une potentielle supercherie. • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 12×20 po. / 30,5×50 cm. Non encadrée. • Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront. |
11. Louis-Robert Bouchard et Thomas Langlois
Imanipulaton
150$
[wpecpp name=”imanipulation” price=”150″]
À propos des artistes… |
À propos de l’oeuvre… |
|
À la fois artiste professionnel, concepteur, intégrateur et technicien, Louis-Robert Bouchard participe depuis près de 15 ans à de nombreux projets liés à la sphère des technologies, du son, de l’image et de la scène au sein de divers compagnies, organismes et collectifs, ainsi qu’aux côtés d’artistes professionnels du milieu de la danse, du théâtre, de la performance, de la musique, de l’art audio, de l’art visuel, de l’art multidisciplinaire, de l’installation audiovisuelle et de la recherche. Au fil de ces collaborations, il s’est imposé comme une référence en matière de création multidisciplinaire expérimentale, de projection vidéo, de spatialisation sonore et d’interactivité. En parallèle à sa pratique professionnelle, il développe activement sa pratique personnelle : artiste pluridisciplinaire, il associe technologies, musique, art audio, vidéo, installation et arts scéniques dans le contexte d’œuvres multidisciplinaires complexes et intelligentes. Poète, chercheur et créateur tant multidisciplinaire qu’indiscipliné, Thomas Langlois se produit lors de spectacles hybrides liés à la poésie orale et à l’expérimentation théâtrales dont Imanipulaton, …manquante, Lapalissade, 1-800 Visage-s, Carnaval Carnivore et Panpan !. Il a remporté plusieurs distinctions, dont à deux reprises le titre de Champion Slam du Québec (2017 et 2018) et de Vice-champion du monde à la Coupe mondiale de slam de Paris (2018). Cofondateur et créateur actif des collectifs artistiques Dans Ta Tête (DTT) et P’lis d’langue, il est aussi cofondateur et codirecteur général et artistique de JokerJoker, diffuseur nomade de spectacles multidisciplinaires. Il est titulaire d’un baccalauréat en théâtre et d’une maîtrise en Littérature, arts de la scène et de l’écran à l’Université Laval et poursuit actuellement ses études au doctorat. |
L’Imanipulaton est une création multidisciplinaire dont l’intention consiste avant toute chose en la rencontre artistique entre poésie orale slamée, performance audio-vidéo-numérique et installation. Les artistes Thomas Langlois (performeur slameur) et Louis-Robert Bouchard (performeur médiatique) explorent les relations possibles entre l’homme moderne et son image numérisée, dans le but d’amener le spectateur à remettre en question les rapports qu’il entretient avec son propre reflet numérisé. Sous forme d’installation numérique autonome, l’œuvre utilise l’ensemble des médias capturés dans les spectacles antérieurs, devenant alors à la fois archive et trace, le reflet d’une image capturée à tout jamais dans le monde numérique.
Transformée en monstre par la mythologie grecque et abusée par la culture patriarcale, puis refondue en cliché littéraire par l’époque actuelle, Méduse, devenue « Hot Gorgone » diluée dans son essence même, explose d’une parole poétique in your face et profondément ambivalente. Tout en dénonçant nos rapports malsains à l’image numérisée (surveillance médiatique poussée à l’extrême, narcissisme exacerbé par les réseaux sociaux, dissolution identitaire dans le numérique), Méduse dénonce au passage la vanité et l’hypocrisie de l’acte même de dénoncer. Hot Gorgone, chimère androgyne, est la témoin de tous les témoins, voyeuse par excellence de son impuissance, notre impuissance. Elle emploie la technologie afin de fixer, d’immortaliser son reflet : elle pousse le cynisme jusqu’à se complaire dans sa sublimation par l’image numérique, un cliché idéalisé d’elle-même, dont elle ne peut détacher ses yeux. • Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 20×16 po. / 50×40 cm. Non encadrée. • Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront. |
Suite des oeuvres (2015 à 2017)