Installation VR en vitrine
5445, avenue de Gaspé, rez-de-chaussée, espace 107-B
Du 18 janvier au 17 février 2018
Vernissage jeudi 18 janvier, 17 h
On peut voir les îles comme des métaphores d’un environnement physique condensé où le spectateur prend conscience de ses contours comme de ses limites. En transposant ce concept dans une installation immersive et sculpturale de réalité virtuelle, l’artiste invite le public à naviguer à travers un archipel de rencontres singulières. Les spectateurs peuvent interagir avec les personnages qui habitent actuellement ces îles imaginaires.
Dans le projet Island: Vitrine présenté à TOPO, Mc Gilchrist combine une série de vidéos 360 tournés au Québec avec des environnements virtuels 3D, testant ainsi la compatibilité de ces formats pour une expérience de réalité virtuelle. L’artiste intègre des éléments de poésie, de tradition orale et de conte – des formes d’expression propres à toutes les cultures – pour les exprimer de façon contenporaine à travers une nouvelle forme d’écran. L’expérience permet au visiteur participant d’interagir en combinant de courtes lignes de texte (en anglais ou en français) pour la création d’une histoire collective. Lorsqu’un spectateur interagit avec un personnage, des instructions lui permettent de manipuler le texte. Bien que le thème soit essentiellement inspiré des Caraïbes, le projet réfère à d’autres traditions orales et écrites, ce qui permet d’élargir sa portée.
Lieu : Vitrine de TOPO / 5445 av. de Gaspé / rez-de-chaussée
Quand : du 18 janvier au 17 février 2018
Vernissage : jeudi le 18 janvier 2018 à 17 h 00 / rez-de-chaussée (107-B)
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Née en Jamaïque d’une mère française et d’un père jamaïquain, Olivia Mc Gilchrist et sa famille quittent les Caraïbes quand elle avait quatre ans. De 2011 à 2014, l’artiste y retourne pour y vivre et travailler. Depuis, sa pratique explore les notions de translocation et d’identité culturelle à travers sa double nationalité franco-caribéenne. Inspirée des espaces où elle a vécu et travaillé, Mc Gilchrist superpose des réalités parallèles à travers la photographie, les installations vidéo et la réalité virtuelle. Elle se réapproprie les éléments appartenant au domaine de « l’exotique » puis elle les reconfigure et recartographie pour évoquer l’hybridation complexe des identités.
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Olivia Mc Gilchrist a complété une maitrise en photographie au London College of Communication (2010), une formation en Design and Computation Arts (2014-2015) et elle poursuit actuellement un doctorat en arts, éducation et technologies immersives à l’Université Concordia. Dans sa pratique, Mc Gilchrist s’intéresse aux nouvelles formes de narration visuelle immersive et à leur capacité en tant qu’expression créative de subvertir les réalités raciales, sociales et sexuelles, telles qu’elles sont catégorisées, classifiées et discriminées à travers le prisme non-occidental des Caraïbes contemporaines et de sa diaspora. Son travail s’intéresse à la performance en direct, à la poésie et à l’eau comme territoires d’immersion ouvrant sur des expériences contemplatives et interactives. À l’intersection entre l’art institutionnel et l’art populaire, elle amalgame l’art traditionnel de la transmission orale et l’installation vidéo et elle s’inspire des commentaires sur YouTube pour créer de nouveaux environnements et des expériences de réalité virtuelle. Elle s’intéresse à la frontière diffuse entre l’expérience utilisateur et la cocréation. L’expérience postcoloniale des identités mixtes ou hybrides sert de cadre discursif pour explorer l’hégémonie d’une conception « occidentale » du corps, actuellement confrontée aux expériences hybrides de la réalité virtuelle, augmentée ou mixte.
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