Yannick B. Gélinas [MONTRÉAL]
le mercredi 13 février à La Centrale et le 14 février à l’UQAM
Dans le cadre de la série Sortir de l’écran / Spoken Screen, une série de performances et de conférences sur des oeuvres hypermédiatiques, Agence TOPO et NT2 présentaient Yannick B. Gélinas (Montréal), poète et artiste en arts numériques connue pour son utilisation diversifiée des médias numériques. L’artiste a donné une performance le mercredi 13 février 2008, à 20 h, à La Centrale, et prononcé une conférence le jeudi 14 février 2008, à 14 h, à l’UQAM.
Artiste des nouveaux médias, vidéaste et poète, Yannick B. Gélinas a réalisé plusieurs oeuvres interactives constitués de portraits vidéo et de textes poétiques où l’auteure se livre dans une poésie personnelle avec la quête du bonheur et les manifestations du plaisir comme fils conducteurs. Blogueuse depuis la première heure – www.yannou.com/blog -, l’auteure tient aussi un carnet hebdomadaire à propos des nouveaux médias – www.dziit.com – à l’émission Premières vues (Vox).
À la Centrale, l’artiste propose VIDA, une blog-performance vidéo où l’artiste interprète divers textes de son blog personnel et de son livre L’emportement, avec la participation de la musicienne Janet Lumb et de la VJ Karine Charbonneau. Dans cette performance, l’auteure fait appel aux diverses disciplines de sa pratique en arts médiatiques. Elle combine lecture de textes, écriture en direct sur son blog et projection de films d’archives de fêtes familiales, de jeux d’enfants et d’expressions du plaisir de vivre provenant notamment de Plaisirs, le film. Ce court-métrage interactif, une fiction poétique sur DVD, accompagne son livre L’emportement publié en 2006 chez Planète Rebelle. Il s’agit de son deuxième titre publié chez cet éditeur, après Mordre, en 2000, un recueil de poésie accompagné du cédérom Parenthèses.
Oui, les mots sont libres. Libres de sonner comme le lecteur l’entend dans sa tête. Mais la voix n’est pas la prison de l’écriture. Elle est seulement une chambre, une pièce, un endroit où elle se pose. Elle n’étouffe pas la liberté des mots, la voix lui donne une direction, un ton. Les images enveloppent les mots pour leur apporter du rêve. Y. B. G.