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LES PIEDS EN HAUT : VOIR LE MONDE AVEC LA SENSIBILITÉ D’UN ENFANT AUTISTE

Montréal, le 15 avril 2019

 

 

Martine Asselin et Annick Daigneault, artistes en arts médiatiques et toutes deux mamans d’enfants autistes, lancent Les Pieds en haut, première application québécoise de réalité virtuelle qui propose d’expérimenter le monde selon le point de vue sensoriel d’une personne autiste, le 24 avril 2019, à 13 h, à l’école publique alternative Rose-des-Vents, au 4315 Beaubien est, là où leurs enfants ont vécu l’inclusion.

La phase I du projet, soit Les pieds en haut: Mathys, sera lancée sous la forme d’une activité de sensibilisation durant laquelle le spectateur est invité à se plonger dans les perceptions d’un enfant autiste de 5 ans pour vivre un moment du quotidien magnifié par son hypersensibilité et focus.

Réalisée de manière totalement indépendante grâce à la générosité de partenaires d’exception : Unlimited Vr, Peter Wilkinson, Topo Laboratoire d’écritures numériques, Makila, cette première phase du triptyque s’est méritée le prix Docunexion dans le cadre des RIDM, ainsi que celui du Best Digital Creation Project à Sunny Side of the Docs, à La Rochelle, en France. Ce projet est appuyé par la Fédération Québécoise de l’autisme, Giant Step et Mélanie Ouimet, neurodiversité, l’intelligence sous toutes ses formes. Dans la foulée de la production de ce premier prototype, des ateliers de cocréation ont été organisés à TOPO, centre d’artistes en arts numériques, en 2017 et 2018, qui ont mené à la création de quatre autres projets de réalité virtuelle, en collaboration avec Productions Spectrum, un studio de production médiatique qui favorise l’intégration de personnes autistes. L’une de ces créations, Labyrinthe atypique, est finaliste aux prix Numix, dans la catégorie Oeuvre numérique.

Les pieds en haut est un projet inclusif qui favorise la collaboration et la prise de parole des enfants, adolescents et adultes autistes à toutes les phases du projet, de la scénarisation à la narration et au jeu caméra, de la recherche aux conférences-ateliers.

« L’inclusion est notre leitmotiv! Il était insensé pour nous de réaliser nos oeuvres sans collaborer avec les principaux concernés. L’autisme de mon fils m’aura permis de rencontrer des dizaines d’humains exceptionnels et d’intégrer la richesse de la neurodiversité dans nos créations » – Annick

Cette première application sera suivie d’autres, illustrant différentes moments de la vie, de l’enfance à l’âge adulte. La prochaine, en animation 3D, est actuellement en phase de prototypage et engage le corps dans le flapping, maniérisme caractéristique de plusieurs personnes autistes. Il sera possible d’avoir un avant goût de ce prototype sur place.

« Toutes les étapes de la vie présentent des défis différents pour les personnes autistes. Nous voulions nous-même mieux comprendre certaines situations qu’elles peuvent vivre, dans différents contextes et ouvrir le dialogue. » – Martine

Les créatrices souhaitent diffuser dès maintenant l’application Les pieds en haut: Mathys en offrant des ateliers et conférences dans les écoles, organismes et milieux de travail, afin de favoriser une meilleure compréhension de l’autisme et de contribuer activement à l’inclusion de toutes les formes d’intelligences dans la société. L’argent amassé grâce à ces activités servira à financer la prochaine phase de production et à soutenir l’organisme Sur le Fil, fondation pour l’Inclusion qui met sur pieds des projets inclusifs pour adolescents et adultes autistes. Les journalistes sont invités à assister au lancement du 24 avril à l’école Rose-des-Vents. Il sera possible d’y essayer l’application et de discuter avec les enfants présents et les créatrices. Les créatrices remercient l’école et sa communauté de les accueillir pour ce lancement.

 

Pour confirmer votre présence lors du lancement ou pour des informations concernant les ateliers disponibles et la diffusion de l’oeuvre dans votre milieu, contactez: lespiedsenhaut@gmail.com et les Pieds en haut.

 

INFOS ET RSVP MÉDIAS: Annick Daigneault : 514-267-1933

Découvrez Mathys en formule vidéo

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COMPOSITE #19

présenté par Chromatic et le Groupe Jesta
Lundi 13 mai 2019 à l’Usine C

 

Appel à projets

 

 

Les soirées Composite invitent les artistes et entrepreneurs numériques à partager projets et concepts en développement ou complétés, lors d’une présentation courte et créative de 7 minutes. Cette série d’événements souhaite encourager la rencontre et la pollinisation entre créateurs, centres d’artistes, organismes, entreprises et professionnels du numérique.

Le prochain aura lieu le 13 mai !

À tous les artistes, organismes, entreprises et industries créatives du domaine numérique, nous vous invitons à profiter de cette occasion pour venir présenter et faire connaitre vos projets.

Plus d’informations sur Facebook !

 

FORMULAIRE D’INSCRIPTION

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Réflexion

 


 

Création par Sonia Paço Rocchia

Texte par Paule Mackrous

 

Plus d’informations sur l’installation et l’artiste

 

 

 

« To make a prairie, it takes a clover and one bee.

One clover, and a bee,

And Revery.

The Revery alone will do.

If bees are few. [1] »

 

« Il faut pour faire une prairie

Un trèfle et une abeille –

Un seul trèfle, une abeille

Et quelque rêverie.

La rêverie suffit

Si vous êtes à court d’abeilles. [2] »

 

C’est ce célèbre poème d’Emily Dickinson que m’inspire d’entrée de jeu l’œuvre installative Réflexion de l’artiste interdisciplinaire Sonia Paço-Rocchia. Depuis le plafond de la vitrine, une vidéo est projetée sur dix-neuf miroirs en mouvement. Ils sont disposés sur une surface qui rappellent la forme d’une alvéole, petite cavité construite par les abeilles ouvrières afin de stocker le miel, le pollen ou le couvain. La vidéo est alors reflétée, et forcément morcelée, sur un tissu dans la vitrine. On y aperçoit la forme plus ou moins précise de petites abeilles. Ou peut-être s’agit-il de leur spectre?

Dans l’œuvre de Sonia Paço-Rocchia, l’activité des abeilles est tributaire de données puisées sur le web. Celles-ci sont diffusées sur un écran qui indiquent le lieu, le moment de la journée, la couverture nuageuse, les intempéries, la température actuelle ainsi que la température normale du lieu en question. Lorsqu’il fait soleil et chaud, par exemple, les abeilles s’activent. On les entend bourdonner dans les écouteurs. Lorsqu’il fait nuit ou froid, c’est plutôt silencieux. Quand la température est anormale pour le temps de l’année, cela engendre de l’agitation dans la ruche. Un bourdonnement puissant sonne l’état d’alarme, suggérant qu’une catastrophe est à nos portes.

Si les réchauffements climatiques ne faisaient pas partie des hypothèses pour expliquer l’effondrement des colonies d’abeilles dans les années 1990 [3], des études récentes démontrent que la surchauffe des ruches ne permet pas à ses habitantes de passer l’hivernage convenablement. Elles épuisent leurs réserves adipeuses et, arrivé le printemps, elles sont affaiblies [4]. À cela s’ajoute le fait de ne pas trouver une biodiversité suffisante de plantes vasculaires auxquelles elles s’abreuvaient, pollinisant leur fleur d’un même souffle. Tout assujettis aux conditions environnementales, ces petits animaux risquent bel et bien l’extinction dans les années futures et, avec eux, les plantes qu’ils propageaient.

Dans Réflexion, les abeilles se présentent sur le mode de la hantise, comme si elles provenaient du passé, mais aussi comme « quelque chose qui énonce une vérité sur l’origine […], quelque chose d’impossible, pourtant, à clairement reconnaître [5]». On y décèle difficilement le contexte environnant. Cela rappelle que, lorsque les abeilles disparaissent du paysage, ce ne sont pas seulement elles qui n’y sont plus, mais le paysage lui-même qui y est passé! Devrons-nous bientôt verser dans la rêverie pour contempler les vergers et les prairies? Ou sommes-nous déjà plongés dans cette rêverie, cette activité mentale se caractérisant par un détachement quant à la réalité du monde immédiat?

Pour faire une prairie, il faut un trèfle et une abeille, écrit Dickinson : il faut une rencontre, une relation. La nature n’est pas une énumération de plantes, d’animaux et d’autres organismes, mais bien un processus. L’être humain peut cultiver les plantes, « installer » des abeilles, mais c’est par le tissu relationnel auquel nous participons que la nature, au pire, décline et, au mieux, abonde. C’est au sujet de ce rapport intime entre les éléments du vivant que l’œuvre Réflexion bourdonne à notre oreille.

 


 

[1] Emily Dickinson, « To Make A Prairie », 1755, tiré de https://www.poets.org/poetsorg/poem/make-prairie-1755.

[2] Traduction du poème « To Make A Prairie », d’Emily Dickinson (Pierre Leyris, Esquisse d’une anthologie de la poésie américaine du XIXᵉ siècle, Gallimard, coll. Du monde entier, 1995.)

[3] Expression pour parler des abeilles domestiques qui désertent subitement leurs ruches et meurent.

[4] Jessica R. K. Forrest, Regan Cross and Paul J. CaraDonna, “Two-Year Bee, or Not Two-Year Bee? How Voltinism Is Affected by Temperature and Season Length in a High-Elevation Solitary Bee”, The American Naturalist, 10.1086/701826, (000-000), 2019.

[5] Georges Didi-Huberman, L’image survivante. Histoire de l’art et temps des fantômes. Paris, Minuit, 2002 :  p. 28-29

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Entrevue avec Yannick B. Gelinas

par Sylvain Aubé

25 mars 2019

 

 

 

Il nous fait plaisir de vous présenter l’entrevue réalisée par Sylvain Aubé en format baladodiffusion avec l’artiste Yannick B. Gelinas, collaboratrice de longue date et ex-membre du CA de TOPO.

Un épisode hors série pour discuter littérature électronique, multimédia et blogues !

On parle d’ailleurs du CD ROM de l’artiste crée en 2000, disponible dans la nouvelle boutique de TOPO !

 

Yannick B. Gelinas

Yannick B. Gélinas est réalisatrice de documentaires, reportages et projets multimédias depuis 1998. Elle a réalisé des œuvres de poésie interactive et de nombreux projets vidéos, notamment pour l'ONF (Office National du Film du Canada), le Conseil des arts de Montréal et Fortier Danse Création. Elle a remporté un Gémeaux pour son documentaire sur la scène indie musicale montréalaise From Montréal en 2013. Par sa participation à divers comités, panels et conseils d'administration, elle est impliquée dans le milieu culturel montréalais depuis 20 ans. À l'affut des innovations du secteur numérique et de son impact social et culturel, elle a joint la Commission numérique de Culture Montréal en 2017 pour rallier les forces vives du milieu de la créativité numérique. Son vif intérêt pour la question des enjeux écologique l'habite depuis toujours, et l'urgence écologique actuelle l'amène à vouloir contribuer à des projets qui trouvent des solutions à cette cause prioritaire. Elle a joint l'équipe de Communautique en 2019 aux communications. Yannick B. Gélinas possède un Bac en communication et une Maîtrise de recherche-création en multimédia de l'UQAM (Université du Québec à Montréal).

Sylvain Aubé

Sylvain Aubé est chargé de projets pour le Laboratoire NT2 de l’UQAM et consultant en projets numériques, surtout dans le domaine culturel.
Il est également artiste sonore, son plus récent projet est une baladodiffusion appellée Griche, dédiée aux artistes qui font l'art sonore, disponible en téléchargement.

Avant de se joindre à l'équipe médiatique du NT2, il a été webmestre pour OBORO entre 2011 et 2017, intégrateur pour Whisky Echo Bravo entre 2009 et 2011, ainsi qu'un travailleur autonome. Fan de Drupal depuis 2007, il a aussi travaillé pour plusieurs institutions du milieu culturel, incluant la SAT (Société des Arts Technologiques), la Fondation Daniel-Langlois ainsi que l'Agence Topo, pour qui il a été membre du conseil d'administration. Il a aussi donné de nombreuses formations reliées à son domaine (SEO, Drupal, Wordpress, réseaux sociaux, applications web, etc.) et fait du mentorat pour des projets multiplateformes.

Source: Site web de Sylvain Aubé

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À propos des artistes…

À la fois artiste professionnel, concepteur, intégrateur et technicien, Louis-Robert Bouchard participe depuis près de 15 ans à de nombreux projets liés à la sphère des technologies, du son, de l’image et de la scène au sein de divers compagnies, organismes  et collectifs, ainsi qu’aux côtés d’artistes professionnels du milieu de la danse, du théâtre, de la performance, de la musique, de l’art audio, de l’art visuel, de l’art multidisciplinaire, de l’installation audiovisuelle et de la recherche. Au fil de ces collaborations, il s’est imposé comme une référence en matière de création multidisciplinaire expérimentale, de projection vidéo, de spatialisation sonore et d’interactivité. En parallèle à sa pratique professionnelle, il développe activement sa pratique personnelle : artiste pluridisciplinaire, il associe technologies, musique, art audio, vidéo, installation et arts scéniques dans le contexte d’œuvres multidisciplinaires complexes et intelligentes.

Poète, chercheur et créateur tant multidisciplinaire qu’indiscipliné, Thomas Langlois se produit lors de spectacles hybrides liés à la poésie orale et à l’expérimentation théâtrales dont Imanipulaton…manquanteLapalissade1-800 Visage-sCarnaval Carnivore et Panpan !. Il a remporté plusieurs distinctions, dont à deux reprises le titre de Champion Slam du Québec (2017 et 2018) et de Vice-champion du monde à la Coupe mondiale de slam de Paris (2018). Cofondateur et créateur actif des collectifs artistiques Dans Ta Tête (DTT) et P’lis d’langue, il est aussi cofondateur et codirecteur général et artistique de JokerJoker, diffuseur nomade de spectacles multidisciplinaires. Il est titulaire d’un baccalauréat en théâtre et d’une maîtrise en Littérature, arts de la scène et de l’écran à l’Université Laval et poursuit actuellement ses études au doctorat.

 

À propos de l’oeuvre…

L’Imanipulaton est une création multidisciplinaire dont l’intention consiste avant toute chose en la rencontre artistique entre poésie orale slamée, performance audio-vidéo-numérique et installation. Les artistes Thomas Langlois (performeur slameur) et Louis-Robert Bouchard (performeur médiatique) explorent les relations possibles entre l’homme moderne et son image numérisée, dans le but d’amener le spectateur à remettre en question les rapports qu’il entretient avec son propre reflet numérisé. Sous forme d’installation numérique autonome, l’œuvre utilise l’ensemble des médias capturés dans les spectacles antérieurs, devenant alors à la fois archive et trace, le reflet d’une image capturée à tout jamais dans le monde numérique.

Transformée en monstre par la mythologie grecque et abusée par la culture patriarcale, puis refondue en cliché littéraire par l’époque actuelle, Méduse, devenue « Hot Gorgone » diluée dans son essence même, explose d’une parole poétique in your face et profondément ambivalente. Tout en dénonçant nos rapports malsains à l’image numérisée (surveillance médiatique poussée à l’extrême, narcissisme exacerbé par les réseaux sociaux, dissolution identitaire dans le numérique), Méduse dénonce au passage la vanité et l’hypocrisie de l’acte même de dénoncer. Hot Gorgone, chimère androgyne, est la témoin de tous les témoins, voyeuse par excellence de son impuissance, notre impuissance. Elle emploie la technologie afin de fixer, d’immortaliser son reflet : elle pousse le cynisme jusqu’à se complaire dans sa sublimation par l’image numérique, un cliché idéalisé d’elle-même, dont elle ne peut détacher ses yeux.

 

• Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g.  Format: 20×16 po. / 50×40 cm. Non encadrée.

• Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront.

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À propos des artistes…

Maxime Archambault
maximearchambault.com

Maxime mélange la pratique commerciale et artistique pour proposer une approche exploratoire et évolutive. Il ne se concentre pas sur un médium ou un sujet en particulier, préférant les défis de la nouveauté. Pour lui, les lieux publics sont des endroits de choix pour diffuser son art. Maxime s’exprime à travers plusieurs médiums, soit la peinture, l’illustration numérique, la photographie, la vidéo et le mapping. Il puise son inspiration dans les sous-cultures, les tendances et la mode. Depuis quelques années, il a développé un intérêt pour le glitch art, les nouvelles technologies et leurs possibilités créatives.


Guillaume Vaillancourt
vaillancourt.io

Guillaume place la relation d’interdépendance entre humain et technologie au centre de son travail. Comme outils de création, il priorise la forme brute et les manipulations typographiques, qu’elles soient manuelles ou numériques. Sensible aux enjeux socio-politiques et philosophiques soulevés par les débats humain versus machine, son travail vise à minimiser la distance perçue entre ces deux entités. En effet, il est en recherche constante de façons novatrices d’humaniser la technologie aux yeux du public à travers l’art et les actes de performances interactives.

 

À propos de l’oeuvre…

Les artistes entrevoient la Vitrine de TOPO comme un espace défini dans lequel ils ont le pouvoir de créer un univers, pour ensuite l’observer, le voir changer, grandir ou même s’autodétruire. Leur titre est tiré de l’argument formulé par le philosophe suédois Nick Bostrom sur la simulation : « Running vastly many simulations of human minds would be within the capability of a future civilization ». Dans cet argument, Bostrom émet l’hypothèse que le monde dans lequel nous vivons est en fait une simulation, un univers virtuel créé par des êtres dotés d’une intelligence dépassant largement la nôtre.

Pour illustrer cette théorie, les artistes créent un diorama composé de multiples écrans, offrant chacun au spectateur un point de vue sur un univers simulé. De par ces fenêtres flottant dans un ciel bleu tressé d’animations typographiques, les visiteurs observent des personnages déambulant et s’attardant parfois devant le cadre. Ceux-ci semblent jeter un regard vers l’extérieur, se questionnant sur les mystères du dehors. Mis en scène dans la vitrine, ils ne perçoivent que la surface de leur monde, guettant aux loin des signes d’une potentielle supercherie.

 

• Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g.  Format: 12×20 po. / 30,5×50 cm. Non encadrée.

• Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront.